EPJ 35 - 2007

Le journal de bord "spirituel"

Jeudi

Jeudi, 4e jour : Jeudi Saint


Nous avons commencé notre journée en méditant le signe de la manne, le pain venu du ciel pour la faim des hommes. " le Seigneur a entendu le cri de son peuple ". Il nous donne en abondance sa Parole et son Esprit pour nous faire grandir dans son amour. " C'est le pain que le Seigneur vous donne à manger. " (Ex 6, 51-58)

Puis nous sommes entrés dans la célébration du Jeudi Saint en nous rendant à " Ma Maison ", chez les Petites Sœurs des Pauvres dont le sourire rayonne de la joie de servir le Christ en servant les plus pauvres.
Nous avons chanté et joué avec des personnes âgées venues à notre rencontre et nous sommes même montés dans les étages visiter des dames et des messieurs qui nous ne peuvent plus se déplacer. Quelle joie, Seigneur, de donner de la joie autour de nous ! De partager ta joie et ta paix.

Au terme de ce jour, ces rencontres ont trouvé toute leur signification dans le geste du lavement des pieds qui nous introduit au mystère de l'Eucharistie, sacrement de ton amour, Seigneur.
A la parole de Jésus dans l'Evangile : " Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ", chacun, à tour de rôle et avec une grand dignité, a lavé les pieds de son voisin qui lui a ensuite imposé les mains.

Seigneur, toi qui te donnes à nous par le pain et le sang consacrés, tu nous montres par ton humilité aux pieds des disciples qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, que l'on ne peut séparer l'amour que tu nous donnes de celui dont nous pouvons aimer nos frères, que l'on ne peut t'aimer en vérité si l'on ne devient pas, à ton école, serviteur de ceux et celles que tu nous fais rencontrer dans notre vie.

Quel merveilleux rappel pour le diacre que je suis, comme pour chacun des baptisés dans l'Eglise, que notre vocation profonde est d'être le signe vivant de la charité du Christ qui s'est fait le serviteur de tout homme. Tel est chemin du bonheur : celui de la sainteté à laquelle tu nous appelles tous, Seigneur.